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commentaires

Les 9 RÉVÉLATIONS DE LA PROPHÉTIE DES ANDES

La PROPHÉTIE DES ANDES est un roman d'aventures à caractère initiatique. Il peut être classé parmi les ouvrages qui peuvent, par une influence positive, aider tout parcours spirituel personnel . Ceci étant dit, il faut reconnaître que c'est seulement en ce moment que les quêtes spirituelles personnelles vont entrer en osmose parfaite avec les 9 révélations tirées du livre reproduites ci-dessous car les événements et phénomènes vont se multiplier.

C'est la notion des champs d'énergies qu'il est difficile de visualiser mentalement et c'est après avoir lu des scientifiques philosophes comme Jean CHARON que votre intellect pourra en saisir toute la pertinence puisque le néant n'existant pas il faut bien que l'espace soit rempli par quelque chose. Notre monde est constitué de particules donc de champs d'énergie que constituent les échanges continules d'information entre les particules quantiques, les quanta.

Quant aux coïncidences, qu'il conviendrait plutôt d'écrire «co-incidence», vous constaterez que votre vécu en a été rempli si vous vous voulez bien vous donner la peine de vous remémorer les événements qui ont marqué votre passé, et à ce moment là, vous pourrez témoigner toute l'importance de certaines rencontres du passé qui ont eu de l'influence dans votre parcours de vie. Il y a quelques temps, Jacques MONOD avait conçu son célèbre ouvrage sur le HASARD ET LA NÉCESSITÉ, pour y décrise une thèse éponyme que je consteste. Il n'y a pas de hasard et en revanche, la nécessité qui, selon Monod est seulement liée à la reproduction, concerne selon moi seulement la progression dans l'évolution.

 

 

En conclusion, si vous n'avez pas lu cet ouvrage, ou n'en avez pas saisi toute la portée, il sera temps de combler cette lacune

  1. . S'éveiller aux coïncidences qui se présentent dans nos vies.
  2. . Connaître l'histoire profonde du monde et l'évolution de l'être humain.
  3. . Devenir conscient que toutes les choses vivantes ont des champs d'énergie.
  4. . Devenir conscient que les gens essaient de voler l'énergie d'autrui, créant des conflits.
  5. . Réaliser que contrôler autrui n'aide personne.
  6. . Être conscient que tu as un rêve et une destinée à accomplir.
  7. . Être conscient que la plupart de tes pensées et actions sont guidées.
  8. . Réaliser que quelquefois, la réponse que tu cherches est fournie par les personnes que tu rencontres.
  9. . Comprendre que l'humanité est en train d'effectuer un voyage vers une vie en parfaite harmonie avec autrui, la nature ce qui fera évoluer notre monde vers un paradis terrestre dans le millénaire à venir.

EXTRAIT

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édité le 3 septembre 2002

Mieux qu'un long résumé qui n'aurait que pour conséquence de gommer certains détails importants, et dans la mesure ou vous, pauvre lecteur éprouveriez quelques difficultés à vous le procurer, j'ai opté pour la restranscription de certains passages selon moi essentiels à votre comprenette personnelle. Car le temps presse de recolter la masse de tourbillons quantique critique pour déclencher le processus de sauvegarde de l'humanité.

 

 

 

NOTES DE L'AUTEUR

A la fois parabole et récit d'aventures, ce livre fait suite à "La Prophétie des Andes" et tente d'illuster de façon vivante l'évolution spirutelle actuelle. J'espère que ces deux livres présentent ce que j'appellerais un tableau d'ensemble, une description évocatrice des sentiments, perceptions et phénomènes nouveaux qui vont déterminer la vie des hommesà l'aube du troisième millénaire.

Ceux qui pensent avoir déjà parfaitement compris et défini l'essence de la spiritualité commettenet à mon avis une énorme erreur. L'histoire nous apprend que la nature et la connaiossance des hommes se transforment constamment. Si les opinions individuelles se cristallisent souvent de façon rigide, la vérité, quant à elle est beaucoup plus dynamique. Nous éprouvons une immense joie lorsque nous arrivons à exprimer librement nos émotions, à trouver notre vérité propre, spécifique, et à la communiquer aux autres; nous pouvons alors observer comment cette vérité progrezsse de façon synchronistique et se manifeste plus clairement quand elle doit influencer le cours de l'existence de quelqu'un.
Tous les hommes avancent dans une certaine direction; chaque génération se construit à partir des réalisations de la précédente; nous sommes destinés à atteindre un but dont nous ne nous souvenons que très vaguement. Nous sommes tous entrain de notre véritble personnalité, de découvrir peu à peu l'objectif de notre présence sur terre, et la tâche qui nous attends se révèle souvent ardue. Mais je suis fermement convaincu que si nous fusionnons toujours les différents apports des traditions que nous découvrons, si nous ne perdons de vue l'évolution globale; tous les défis rencontrés le long de notre chemin pourront être relevés; toutes les frictions interpersonnelles surmontée, à partir du moment où nous prendrons conscience de notre destinée eet du miracle de la vie.
Je ne veux pas minimiser les formidables problèmes que l'humanité doit affronter, mais seulement suggérer que chacun d'entre nous, dans sa sphère, fait partie de la solution. Si nous restons attentifs et savons percevoir le grand mystère de l'existence, nous nous apercevrons que nous avons été judicieusement placés , à lendroit adéquat...pour changer quelque chose dans le monde.

James REDFIELD

 

 

 

parce qu'il a semblé que c'était nécessaire et significatif , vous pourrez lire ci-dessous en lecture l'intégralité du chapitre 2 de "la Dixième Prophétie" qui sera suivi de commentaires.

Chapitre 2

titre du chapitre : «Voir une Revue de Vie.»

 Sur un rocher situé au dessus de moi, à moitié dissimulé par une saillie, se tenait Wil, les mains sur les ahnches. Il arborait un large sourire, mais son visage me sembla un peu flou; je dus plisser fortement les yeux pour le distinguer plus clairement.
- Je savais que tu viendrais, affirma-t-il en descendant agilement du surplomb et sautant pour aterrir à mon côté. Je t'attendais.
 Stupéfait, je le regardai et il m'attira vers lui pour me donner une chaleureuse accolade; à part une légère luminescence, son visage et ses mains paraissaient normaux.
- Je n'arrive pas à croire que tu sois ici, balbutiai-je. Que t-es-t-il arrivé après ta disparition au Pérou? Où étais-tu passé?
 Il me fit signe de m'assoir en face de luisur un rocher voisin.
 Je vais tout t'expliquer, dit-il, mais d'abord, raconte-mois. Pourquoi es-tu venu dans cette vallée?
 Je lui relatai les faits: comment j'avais appris la disparition de Charlène, interprété sa mystérieuse carte et rencontré David.Wil me posa plusieurs questions précises sur ma conversation avec l'Indien puis se pencha vers moi:
- La dixième révélation porte sur la reconnaissance spirituelle qui se manifeste actuellemen,t sur notre planète, à la lumière d'une autre dimension. Mais tu dois d'abord découvrir la véritable nature de tes intuitions. Je supose que david te l'a expliqué?
- Oui, répondis-je. Est-ce exact?
 Il réfléchit quelques instants puis me demanda:
- Que t'est-il arrivée depuis que tu es entré dans la vallée?
- J'ai immédiatement commencé à capter des images., dis-je. Certaines provenaient d'un passé loitain, mais ensuite j'ai vu à plusieurs reprises ce bassin, dans ses moindres détails- les rochers - les cascades -, et j'ai même pressenti que quelqu'un m'attendait ici, mais je ne savais pas qu'il s'agissait de toi.
- Que faisais-tu de cette vision?
- Je me dirigeais vers cet endroit et tout à coup j'appercevais l'étang et les cascades.
- Alors il s'agissait de ton avenir potentiel.
 Je l'interrogeai du regard.
- Je ne suis pas sûr de bien saisir.
- La première partie de la dixième révélation, comme te l'a expliqué davide, porte sur une meilleure compréhension de nos intuitions. Lorsque nous appliquons les leçons des neuf premières révélations, nos intuitions nous paraissent comme des perceptions purement machinales ou des impressions vagues et machinales. Mais plus nous nous familiarisons avec elles, plus nous parvenons à saisir leur nature. Rappelle-toi ce qui t'est arrivé au Pérou. Tes intuitions ne t(apportaient-elles âs des images? Tu visualisais non seulement les gens que tu allais rencontrer, mais des situations et des lieux précis, et cela te poussais à partir dans telle ou telle direction. N'est-ce pas ainsi que tu as su à quel moment tu devais te rendre aux ruines de Celestine?
 "Ici dans cette vallée, tu as vécu les meêms expériences? Tu as reçu une image mentale d'un évènement potentiel - trouver les chutes et rencontrer quelqu'un - et tu as continué à avancer. Tu as su provoquer la coïncidence qui t'as permis de dénicher cet endroit et de me rencontrer. Si tu avais chassé cette image ou douté de la possibilité de découvrir les chutes , tu serais passé à côté de la synchronicité et tu aurais été déçu. Mais tu as pris cette image au sérieux ; tu l'a conservée dans ton esprit.
- David m'a expliqué que je devais apprendre à « conserver mon intuition », dis-je.
  Wil approuva d'un hochement de tête.
- Et les autres images ? Demandai-je. Les scènes du passé ? Les signes émis par les animaux ? Qu'en dit la dixième révélation ? As-tu vu le Manuscrit ?
  Wil balaya toutes mes questions d'un revers de la main.
- Tout d'abord, laisse moi te raconter mon expérience dans l'autre dimension, ce que j'appelle «L'après-vie». Au Pérou, j'ai réussi à conserver mon niveau d'énergie, alors que vous aviez tous peur et perdiez votre vibration; j'ai été transporté dans un monde incroyable, où régnaient la beauté et la clarté. Je me trouvais toujours au même endroit mais tout était différent. Ce monde de lumière m'a impressionné à un point tel que je encore incapable de le décrire. Pendant un long moment, je n'ai fait qu'évoluer dans cet univers extraordinaire et je vibrais de façon encore plus intense. En outre, j'ai découvert un phénomène tout à fait étonnant. Par ma seule volonté je pouvais me projeter n'importe où sutr la planète; il me suffisait de visualiser la destination choisie. Je me baladais partout où j'en avais envie; je vous cherchés, toi et Julia et les autres, mais je ne suis pas arrivé à vous retrouver. « Et j'avais un autre pouvoir. Si je me représentais l'image d'une étendue vierge, je pouvais quitter la planète pour une dimension purement imaginaire où je parvenais à créer tout de que je voulais en le visualisant. E fabriquais des océans des montagnes, de superbes panoramas, des images de gens qui se comportaient comme je le désirais, etc. Et ces images semblaient aussi réelles que s'il s'agissait de personnes ou de paysages terrestres. « Pourtant, ce monde fabriqué, je ne le trouvais pas très enrichissant. Le fait de créer de façon arbitraire ne me procurait aucune satisfaction réelle. Au bout d'un certain temps, je suis rentré chez moi et j'ai réfléchi à ce que je voulais faire. A cette époque je pouvais encore atteindre une densité suffisante pour parler avec les gens parvenus à une niveau de conscience supérieur. Je pouvais manger et dormir, même si je n'en avais pas besoin. Mais je négligeais un facteur important : je ne me préoccupais plus de susciter et de vivre des coïncidences. Me sentant déjà si léger, j'avais commis l'erreur de croire que je conserverai ma connexion intérieure ; je cherchais trop à contrôler les situations et j'avais perdu la voie. Il est très facile de s'égarer à ce niveau de vibration, quand on peut aisément et si rapidement créer quelque chose en recourant à sa seule volonté.
- Et ensuite que t'es-t-il arrivé ? Demandai-je.
- je me suis concentré sur l'intérieur de moi-même en cherchant à me relier de façon plus intense possible à l'énergie divine, comme nous l'avons toujours pratiqué. Je n'ai rein eu d'autre à faire. A partir de ce moment, ma vibration est devenue plus forte qu'avant et j'ai de nouveau reçu des intuitions.C'est alors que j'ai vu une image de toi.
- Quel rôle jouais-je dans ces visions ?
- Je ne sais pas exactement car l'image était floue. Mais lorsque j'ai fait appel à mon intuition et que je l'ai conservée dans mon esprit, j'ai pénétré dans une nouvelle zone de « l'Après-Vie » où je pouvais réellement voir d'autres âmes , plus exactement des groupes d'âmes. Je n'atais pas en meure de leur parler, mais je comprenais vaguement leurs pensées et captais leurs connaissances.
- Ont-elles pu te communiquer le texte de la dixième révélation ? Demandai-je.
 Il déglutit et me regarda comme s'il allait lancer une bombe.
- Non, la dixième révélation n'a jamais été transcrite
- Comment, elle ne fait pas partie du Manuscrit originel ?
- Non
- Dis moi si elle existe au moins ?
- Oui bien-sûr, mais pas sur terre. Elle n'est pas encore arrivée dans la dimension matérielle et n'existe que dans l'Après-Vie. Lorsqu'un nombre suffisant de gens de notre planète percevra intuitivement cette information, alors elle deviendra assez réelle dans la conscience de certains pour qu'un individu la couche sur le papier. C'est ce qui s'est passé avec les neufs premières révélations. En fait on constate que cela s'est passé pour tous les textes spirituels, y compris les prophéties les plus sacrées. L'information existe d'abord dans l'Aprés-Vie ; quand elle finit par être perçue de façon suffisamment claire dans la dimension matérielle , celui qui est destiné à l'écrire la retranscrit. C'est pourquoi l'on dit que ces écrits sont d'inspiration divine.
- Pourquoi a-t-il fallu tant de temps pour que quelqu'un perçoive le message de la dixième dimension ?
 Wil a eu l'ait perplexe.
- Je ne sais pas. Le groupe d'âmes avec lequel je communiquais semblait savoir mais je n'ai pas réussi à bien comprendre. Mon niveau d'énergie n'était pas assez élevé. Ce la s'explique sans doute par le fait que les hommes ont de plus en plus peur. Nous vivons dans un monde qui évolue du matérialisme vers une nouvelle conception spirituelle globale.
- Alors tu penses que nous allons bientôt connaître la dixième révélation ?
-Oui, les groupes d'âmes l'ont vu arriver, petit à petit dans tous les pays, au fur et à mesure que l'humanité » acquiert une perspective plus élevée ; celle-ci provient de la connaissance de l'Après-Vie. Mais il faut qu'un nombre suffisant de personnes l'assimile, exactement comme les neufs premières révélations pour vaincre la Peur. Sais-tu sur quoi porte la le reste de la dixième révélation ?
- Oui, apparemment le fait de connaître les neufs premières ne suffit pas. Nous devons apprendre à accomplir notre destinée, à saisir la relation spéciale qui existe entre la dimension matérielle et l'Après-Vie. Il nous faut découvrir le sens de notre naissance, d'où nous venons, le dessein global que l'humanité essaie de réaliser.
 Une pensée me traversa soudain l'esprit.
- Attends une minute. Tu avais bien réussi à voir une copie de la neuvième révélation. Que disait-elle sur la dixième ?

 

 
 Wil se pencha vers moi.
- Elle affirmait que les neuf premières révélations d écrivent l'évolution spirituelle, à la fois sur le plan personnel et collectif ; mais pour vraiment appliquer ces révélations, les vivre au quotidien et à mener à bien notre destinée, nous avons besoin de mieux assimiler le processus. Selon la dixième révélation, la planète doit d'abord vivre une transformation spirituelles, non seulement à partir de la perspective terrestre, mais aussi à partir de celle de l'Après-Vie. Nous comprendrons mieux pourquoi nous essayons d'unir les deux dimensions, pourquoi nous devons réaliser cet objectif historique ; cette connaissance, une fois intégrées dans la culture, permettra d'atteindre ce but. La dixième révélation mentionne également la Peur : en même temps qu'émergera une nouvelle conscience spirituelle, une réaction de polarisation se produira ; il se formera une opposition fondée sur la crainte et cette opposition cherchera à contrôler l'avenir au moyen de différentes technologies nouvelles – des technologies encore plus dangereuses que la menace nucléaire et qui sont sur le point d'être découvertes. La dixième révélation permettra de supprimer cette polarisation.


Chapitre 2
Voir une revue de vie

 Il s'arrêta brusquement et fit un signe de tête en direction de l'est.
- Tu as entendu ?
 Je tendis l'oreille mais ne perçus que le bruit des chutes.
- Quoi ? demandai-je.je-Ce bourdonnement.
- Je l'ai entendu auparavant. De quoi s'agit-il ?
- Je ne sais pas exactement. Mais on le perçois aussi dans l'autre dimension. Les âmes que j'ai vues m'ont semblé très perturbées par ce bruit.
 Tandis que Wil me parlais je vis clairement le visage de Charlène se projeter dans mon esprit.
-Penses-tu que ce bourdonnement soit lié à ces nouvelles technologies ? Demandais-je un peu distrait.
 Brusquement absent, Wil ne répondit pas.
- L'amie que tu cherches, me demanda-t-il, a-t-elle des cheveux blonds et de grands yeux inquisiteurs ?
- Oui
- Je viens de voir une image de son visage.
 Étonné je le regardai fixement.
- Moi aussi.
 Il se détourna et contempla les cascades pendant un moment tandis que je suivais la direction de son regard. Autour des chutes d'eau, l'écume blanche et l'éclat irisé des gouttelettes formaient un majestueux décor pour notre conversation. Je sentais l'énergie croître en moi.
- Tu n'as pas encore assez d'énergie, dit-il. Mais étant donné que ce lieu est si tonifiant, je pense pouvoir t'aider. Si nous nous concentrons tous les deux sur le visage de ton amie, nous pénétrerons dans la dimension spirituelle et découvrirons peut-être où elle se trouve et ce qui se passe dans cette vallée.
- Crois-tu que moi aussi je puisse y parvenir ? Demandais-je. Tu devrais peut-être y aller seul et je t'attendrai ici.
 Son visage devint flou. Wil sourit et posa sa main sur mon dos, me communiquant l'énergie.
- Ne vois-tu pas que notre présence ici a un but précis ? L'humanité commence à pressentir l'existence de l'Après-Vie et à capter l'existence de la dixième révélation. Nous avons maintenant l'occasion d'explorer ensemble l'autre dimension. Notre destin nous dicte de le faire.
 A ce moment j'entendis, en arrière plan, le bourdonnement qui recouvrais même le bruit des chutes d'eau. En fait, je le sentis jusque dans mon plexus solaire.
- Le bourdonnement s'amplifie, affirma Wil. Partons. Charlène a peut-être des ennuis.
- Qu'allons-nous faire ? Demandais-je
- Recréer l'image de ton amie que nous avons reçue, me répondit Wil en se rapprochant un peu de moi, sa main toujours posé sur mon dos.
- la sauvegarder ?
- Oui. Comme je te l'ai dit, nous apprenons à reconnaître la valeur de nos intuitions et à croire à leur efficacité. Nous souhaiterions que les coïncidences se produisent plus fréquemment, mais la plupart d'entre nous n'ont pas pris conscience de leur importance que depuis peu ; la culture dans laquelle nous vivions est marquée par le pessimisme, l'absence d'espérance et de foi. Cependant si nous sommes très attentifs, , si nous examinons dans ses moindre détails l'avenir potentiel que nous visualisons, si nous nous efforçons de conserver ces images dans notre esprit, si nous y croyons intensément, alors toutes nos représentations mentales tendront à se concrétiser plus facilement.
- Notre volonté peut donc tout ?
- Non. Souviens-toi de mon expérience dans l'Après-Vie. Tu peux créer n'importe quoi rien qu'en le désirant, mais ce n'est pas enrichissant. Ici-bas cela se passe de la même façon, mais tout évolue plus lentement. Sur terre, nous pouvons créer presque tout ce que nous souhaitons, mais notre satisfaction ne devient réelle que lorsque nous écoutons vraiment notre guide intérieur et notre divin. Alors seulement notre volonté nous permet de progresser vers les avenirs potentiel que nous avons visualisés. Avec la source divine, nous devenons en quelque sorte des co-créateurs. Tu vois maintenant les prémisses de la dixième révélation ? Nous allons apprendre à à maîtriser nos capacités de visualisation comme elles sont utilisées dans l'Après-Vie. : quand nous y parviendrons, nous serons en harmonie avec cette dimension et cela contribuera à unir la Terre et le Ciel (*)
  Je hochai la tête, car je comprenais son explication. Après avoir inspiré profondément plusieurs fois, Wil exerça une pressions plus forte sur mon dos et me demanda de recréer les détails du visage de Charlène. Pendant un moment, rien ne se passa, puis soudain je me sentis une poussée d'énergie qui imprima une rotation de mon corps et je fus projeté en avant dans un mouvement brutal.A une vitesse fantastique je traversai une sorte de tunnel multicolore. Parfaitement conscient, je m'étonnai de n'éprouver aucune peur, mais plutôt un sentiment de reconnaissance, de satisfaction et de paix, comme si j'étais déjà venu là auparavant. Quand le mouvement qui m'entraînait cessa, je me trouvai environné d'une chaude lumière blanche. Je cherchai Wil de mes yeux : il se trouvait légèrement derrière moi à ma gauche.
- Et voilà, dit-il en souriant.
  Ses lèvres ne bougeaient pas, mais je pouvais clairement entendre sa voix. Aparemment il n'avait pas changé, mais son corps semblait illuminé de l'intérieur.
  Lorsque je tendis le bras pour toucher sa main, je remarquai que mon corps avait pris lui aussi le même aspect. Au moment où je voulus toucher Wil, je sentis qu'un champ d'énergie de plusieurs centimètres l'entourait. Si j'essayais de pénétrer ce champ, je ne faisais que m'éloigner de mon ami.
  Wil se retenait pour ne pas pouffer. Son expression était si drôle qu'elle me fit éclater de rire.
- Stupéfiant, tu ne trouves pas ? Demandas-t-il.
- Il s'agit d'une vibration encore plus intense que dans les ruines de Celestine, répondis-je. Où sommes-nous ?
  ; Wil resta silencieux et examina les alentours. Nous étions supendus, immobiles, en plein ciel, et il n'y avait pas d'horizon. Seulement une lumière blanche dans toutes les directions.
  ; Wil m'expliqua finalement
- Il s'agit d'un point d'observation ; je suis ici brièvement la première fois que j'ai visualisé ton visage. Ce jour-là, j'ai rencontré d'autres âmes.
- Que faisaient-elles ?
- Elles observaient les défunts.
- Comment ? Tu veux dire qu'ils viennent ici juste après leur mort ?
- Oui.
- Pourquoi sommes-nous ici ? Charlène a-t-elle de graves ennuis ?
  Il se tourna franchement vers moi.
- Non, je ne crois pas. Souviens-toi de ce qui m'est arrivé quand j'ai commencé à te visulaiser. Je me suis rendu dans de nombreux endroits avant de te rencontrer près des trois cascades. Il y a probablement quelque chose ici à quoi nous devons assister avant de pouvoir trouver ton amie. Attendons de voir ce qui se passe avec ces âmes.
  Il fit un signe de tête vers la gauche où plusieurs entités d'apparence humaines se matérialisaient devant nous, à une dizaine de mètre.
- Wil, comment saurons-nous si leurs intentions sont amicales ? Demandai-je avec méfiance. Comment procéder si elles tentent de s'emparer de nous ou de nous faire du mal ?
  Son visage prit une expression grave.
- Sur terre, comment sens-tu que quelqu'un essaie de te contrôler ?
- Comment ?
- Je sens qu'on cherche à me voler mon énergie lorsque mon discernement faiblit et que ma capacité de prendre des décisions diminue.
- Exactement. Tu devines que ton interlocuteur ne suit pas les enseignement des révélations. Ces principes fonctionnent de la même façon dans l'autre dimensions.
  Les entités prirent une forme plus précise, mais je restai sur mes gardes. Soudain je sentis émaner d'elles une énergie positive, chargée d'amour. ; leurs corps se composaient d'une lumière de couleur blanche et ambrée qui se mouvait et chatoyait par intermittence. Les traits de leurs visages semblaient humains, mais nous ne pouvions pas les regarder en face. Je n'arrivais pas à évaluer leur nombre. A un moment, trois ou quatre ombres évoluèrent devant nous ; je clignais des yeux, et soudain j'en vis six, puis de nouveau trois qui oscillaient ; apparaissaient et disparaissaient. Toutes ensemble, elles formaient un nuage doré et animé ; qui vacillait dans un décor tout blanc.
  Au bout de quelques minutes, une nouvelle forme se matérialisa derrière les autres. Je la distingauis mieux car son corps était lumineux comme celui de Wil et le mien. Il s'agissait d'un homme d'une cinquantaine d'année qui lançait des regards furieux autour de lui ; Il se détendit un peu lorsqu'il aperçut le groupe d'âmes.
A ma grande surprise, quand je concentrai mon attention sur lui, je m'aperçus que je captais ses pensées. Et ses sentiments. Je jetai un coup d'oeil à Wil. ; ce dernier hocha la tête pour me signifier qu'il percevait aussi les réactions de cet inconnu.

 

 

 

 

 

 


Chapitre 2
Voir une revue de vie

  Je me concentrai à nouveau sur cet homme. Malgré un certain détachement et malgré l'amour et l'encouragement qui l'entouraient, son décès subit l'avait mis en grave état de choc. Quelques minutes auparavant, il faisait son jogging habituel et courait vers le sommet d'une colline, quand il fut terrassé par une crise cardiaque. Après une brève douleur, il plan au dessus de son corps et vit un groupe de passants accourir pour lui venir en aide. Une équipe d'urgence arrivée rapidement tenta en vain de le ranimer.
  Assis à coté de son corps dans l'ambulance, il entendit avec horreur le responsable des secouristes décréter qu'il était mort. Il essaya désespérément de communiquer avec eux mais personne en pouvait l'entendre. A l'hôpital, un médecin confirma que son cœur avait littéralement explosé : personne ne pouvait le sauver.
Une partie de lui-même essayait d'accepter son décès ; l'autre résistait. Il appela à l'aide et se trouva instantanément dans un tunnel multicolore au bout duquel se trouvait l'endroit où nous nous tenions maintenant. Tandis que nous l'observions, il pris conscience de la présence des âmes se dirigea vers elles. ; sa silhouette m'apparu de plus en plus floue et se mit à ressembler à celle des âmes.
  Puis il recula vers nous et soudain nous le vîmes dans un bureau rempli d'ordinateurs, de graphiques sur les murs, deg ens affairés. . Tout avait l'air parfaitement réel., sauf les murs semi- transparents qui nous permettaient de voir ce qui se passait à l'intérieur ; le ciel au dessus du bureau n'était pas bleu mais d'une étrange couleur olivâtre.
- Il est entrain de se leurrer sur lui-même, m'expliqua Wil. Il recrée le bureau où il travaillait sur terre et agit comme s'il était encore vivant.
  Les âmes se rapprochèrent et d'autres surgirent de , vacillant dans la lumière ambrée. plus en plus nombreuses ; leurs silhouettes apparaissaient et disparaissaient, vacillant dans la lumière ambrée. Elles semblaient envoyer à l'homme de l'amour et des informations que je ne pouvais comprendre. . Le bureau devint flou puis disparut complètement.
Une expression de résignation se peignit sur le visage du défunt et il rejoignit les âmes.
- Rapprochons-nous, me dit Wil en me poussant dans le dos.
  Je sentis toute l'énergie qui se dégageait de son bras. J'acquisçais dans mon for intérieur, et aussitôt j'eus la sensation de me déplacer. Les âmes et l'hiomme m'apparurent beaucoup plus clairement. Leur visages rayonnaient comme celui de Wil et du mien, mais leurs mains et leurs pieds, au lieu d'être nettement formés, étaient constitués de simples rayons d lumière. Je pouvais me concnetrer sur les entités durant 4 ou 5 secondes, puis je les perdais de vue et devais cligner de nouveau les yeux pour les retrouver.
Le groupe d'âmes et le défunt regardaient un point lumineux qui brillait intensément et se déplaçait dans notre direction. Il grossit jusqu'à devenir un énorme rayon qui illuminait tout. Ne pouvant regarder le clarté en face, je me tournai de façon à voir seulement la silhouette de l'hommequi, lui, fixait apparemment sans difficulté le rayon de lumière.
 Je pus de nouveau saisir ses pensées et ses émotions. Cette clarté le remplissait d'un extraordinaire sentiment d'amour et d'apaisement. Tandis que cette sensation l'envahissait, ses facultés de remémoration augmentèrent et il survola l'ensemble de sa vie à partir d'une perspective plus large, tout en découvrant des détails étonnamment précis.
 Immédiatement, il put revoir les circonstances de sanaissance et les premières années de sa vie familiale. Il s'appelait John Donald Williams; son père était un homme d'esprit plutôt lent. ; quand à sa mère, elle ne s'occupait pratiquement pas de lui. : elle passait peu de temps à la maison car elle menait une vie sociale très active. Enfant colèreux et méfiant, Williams faisait partie du clan des Interrgoateurs: vouliat briller, réussirce qu'il entreprenanit, devenir un supersavant, un supermatheux. Il passa un doctorat de physique au Massachusetts Institute of Technology à l'âge de 23 ans et enseigna dans 4 universtés prestigieuses avant d'être embauché au ministère de la Défense, puis dans une grande société privée s'occupant des ressources énergétiques.
 Il se lança dans le travail à corps perdu, négligeant pendant des années sa sabté, sa forme physique, son alimentation. Les médecins diagnostiquèrent finalement chez lui une maladie cardiaque. Il se mit à faire du jogging, mais ce jour-là, il présugea de ses forces, et l'effort lui fut fatal. Il était mort à la fleur de l'âge, à quarante-huit ans.
 A ce moment l'opinion de Williams changea; il se mit à souffrir et regretter la façon dont il avait mener sa vie. Il comprit que ses parents et son éducations l'avaient en quelque sorte programmé: il devait précocement devenir arrogant, avoir la conviction d'être important et de faire partie d'une élite. Sa principale arme avait été l'utilisation du ridicule: il rabaissait les autres en critiquant leurs capacités, leur conception du travail ou leur personalité. Mais maintenant il s'appercevaitque, tout au long de sa vie, des individus avaient été placés sur son chemin pour l'aider à combattre son insécurité latente. Tous étaient arrivés exactement au moment adéquat pour lui montrer la bonne voei, mais ils les avaient complètement ignorés.
 Malgré tous les ignes lui indiquant de choisir ses emploisavec plus de discernement et de ralentir la cadence, il avait gardé des oeillières jusqu'à la fin. La recherche qu'il menaitsur les nouvelles technologies avaient de multiples implications dangereuses pour l'humanité, mais il ne les avait jamais prises en considération. Il avait laissé ses employeurs lui bourrer le crâne, lui inculquer de nouvelles théories, et même des principes de physique qu'il maîtrisait mal, sans se poser de questions sur leur valeur. Ces procédures marchaient - cela seul lui importait parce qu'elles menaient au succès, à la reconnaissance sociale. Il avait succombé à son beoin d'être admiré....encore une fois. "Mon Dieu, pensa-t-il, j'ai échoué dans ce travail comme dans les autres.
 Sa pensée changea brusquement de cours et lui fit revivre une autre scène, dans une existence antérieure. Il se trouvait dans les Apalaches du Sud, au début du XIXe siècle, dans un avant-poste militaire. Des lanternes jetaient une lumière vaicilante sur les parois de toile d'une tente où plusieurs homme étudiaient une carte. Tous les officiers supérieurs présents pensaient que la guerre était inévitable; il fallait donc orgnaiser rapidement une attaque.

Chapitre 2
Voir une revue de vie

 Occupant le rang d'aide de camps du général en chef, Williams se rallia à l'opinion des autres officiers. "Je n'ai pas le choix, conclut-il; si j'exprime mon désaccord, je devrai dire adieu à ma carrière militaireé." De toute façon, même s'il l'avait voulu, il n'aurait pas réussi à convaincre ses compagnons d'armes. Il fallait lancer cette offensive, qui serait sans doute la dernière grande bataille de la guerre contre les Indiens menée dans l'Est.
 Une sentinelle interrompit la réunion pour communiquer une information au général. La fille d'un colon voulmait voir immédiatement le commandant en chef. regardant à travers l'ouverture de la tente, Williams avait aperçu une frêle femme blanche; d'une trentaine d'année, peut-être, au regard désespéré. Fille d'un missionnaire, elle venait annoncer que les Indiens proposaient une nouvelle initiative de paix. Elle avait personnellement négocié avec eux et encouru de grands risques.
 Mais le général refusa de la recevoir: il resta dans la tente tandis qu'elle parlait très haut pour se faire entendre, puis il la fit fianlement expluler du camps sous la menace des fusils; il ne voulait même pas prendre connaissance de son message. De nouveau, Williams se contrôla. Son chef subissait d'énormes pressions: il avait promis à ses supérieurs que la région serait pacifiée, accessible à l'expansion économique. Pour que la vision des gros bonnets de la fiance et de l'industrie et de leurs alliés politiques puissent se réaliser, al guerre était nécessaire. Pas question de laisser les colons et les Indiens créer une culture spécifique à la frontière. Non, il fallait façonner, manipuler et contrôler l'avenir pour défendre au mieux les intérêts de ceux qui apportaient stabilité et propsérité à leurs congénères. L'idée de laisser les petites gens décider de leur sort leur paraissant totalement irresponsable et les effrayaient. Williams savait qu'une guerre satisfrait les magnats des chemins de fer et du charbon ainsi que ceux du pétrole - industrie en pleine expansion- et qu'elle assurait son propre avenir. Il lui suffisait de se taire et de jouer le jeu. Ce qu'il allait faire, même si en silence il désapprouvait cette offensive - contrairement au second aide de camp du général. Il se rappelait avoir regardé son collègue de l'autre coté de la tente, un petit homme qui boitait légèrement. personne ne savait pourquoi, car sa jambe ne présentait aucun défaut. Ce parfait lèche-bottes connaissaient les projets secrets des cartels; il se plaisait à faire partie des initiés, admiraient leurs projets, voulaient y participer. En outre, il existait une autre raison.
 Cet homme, comme le général et les autres politiciens , appartenaient à la catégorie des Intimidateurs qui craignaient les Indiens et voulaient qu'ils soient chassés de là. Ceux-ci ne pouvaient que se montrer ahostiles à l'expansion d'une économie industrielle qui envahirait leurs terres et détruirait leur civilisation. Mais les Blancs redoutaient encore plus une idée puissante, régénératrice, que seule une poignées d'ancienc connaissait dans les détails. Cette notion imprégnait toute leur culture et aurait eu le pouvoir d'incite les gouvernants à changer de perspective, à se souvenir d'une autre vision de l'avenir.  William découvrit que la femme missionnaire avait convaincu tous les grands chamans d'unir leurs efforts, une dernière fois, pour partager leur savoir, trouver les mots adéquat pour le diffuser- dernière tentative pour s'expliquer et prouver la valeur de leur conception du monde de plus en plus hostile. Williams savait au plus profond de lui-même, qu'ils auraient dû écouter la femme, mais il était resté silencieux; d'un rapide coup de tête le général avait écarté la possibilité d'une réconciliation et ordonné le déclenchement des hostilités.

 

 

 

 

 

 

 

 
 Tandis que Williams se remémorait le passé, il se retrouva au dessus du d'une gorge, dans une forêt profonde d'où l'on pouvait observer l'affrontement qui allait se dérouler. La cavalerie déboula sur une crête et surpti les Indiens; ceux-ci montèrent à leur rencontre puis tendirent une embuscade aux cavaliers à partir des falaises qui surplombaient le défilé. A une courte distance, un homme de haute taille et une femme se terraient au miliu des rochers. L'homme, un jeune universitaire, assistant d'un memebre du Congès, était venu là pour une mission d'observation. Terrifié par la proximité du champ de bataille, il comprit qu'il avait commis un erreur, une terrible erreur. Il se passionnait pour l'économie, non pour la violence. Il pensaient que les Blancs et les Indiens n'avaient nul besoin de se battre, que les palns du développement de cette région pouvaient être adaptés, modifiés de façon à y intégrer les deux cultures.
 La femme qui se trouvait à coté de lui dans les rochers était la jeune missionnaire que Williams avait aperçue un peu plus tôt devant l'entrée de la tente des officiers. Elle se sentait abandonnée, trahie. Son effort aurait pu porter ses fruits, elle le savait, si les chefs des deux campsavaient écouté sa proposition. Mais elle ne renoncerait pas, elle se l'était promis, avant la disparition de toute violence. Elle répétait sans cesse:
- On peut y mettre fin! On peut y mettre fin !
 Soudain, sur la pente derrière eux, deux cavaliers foncèrent sur un Indien. C'était le même chef véhément que j'avais vu dans mon rêve éveillé quand je parlais à David, celui qui avait contesté si violemment les idées de la femme blanche. Il se tourna rapidement et décocha une flèche dans la poitrine de l'un des pousuivants. L'autre soldat sauta de son cheval et se jeta sur lui. Les deux adversaires luttèrent furieusement , et le soldat plongea finalement son couteau dans al gorge de 'lIndien. Le sang jaillit et coula sur la terre battue.
 L'universitaire affolé supplia la femme de s'enfuir avec lui, mais dans un geste, elle lui intima de rester, de garder son calme. Pour la premmière fois Williams aperçut un vieux chaman près d'un arbre non loin d'eux; sa forme tremblotaient , apparaissant et disparaissant de mon champ de vision. Un second pelton de cavalerie surgit alors au sommet de la colline et fit feu dans toutes les directions. Les balles déchiquetèrent l'homme blanc et la femme. Souriant et se dressant de toute sa taille, l'Indien défia les soldats et il fut abattu également.
 A ce moment, l'attention de Williams se déplaça vers une colline qui dominait toute la scène. Un autre homme, un montaganrd, observait les combats. Il portait une veste et des pantalons de daim, et tirait une mule. Il tourna le dos, descendit la colline dans la direction opposée, dépassa le bassin et le chutes d'eau puis disparut hors de ma vue. Stupéfait, jeme rendis compte que la bataille s'était déroulée exactement à cet endroit, dans la valée, au sud des trois cascades.
 Lorsque mon attention se reporta sur Williams, celui-ci revivait l'hoerrur du bain de sang et de la haine.Il comprenait que son incapacité à agir durant la guerre contre les Indiens avait conditionné sa dernière vie, mais, exactement comme dans on exietence antérieure, il n'avait pas réussi à prendre conscience de sa mission. Il s'était trouvé aux cotés de l'assistant parlementaire qui avait été tué avec la femme missionnaire, et n'était pas parvenu à se souvenirs de leur objectif. Williams revit une scène qu'il avait vécue avec le jeune homme au sommet d'une colline, entouré d'un cercle de grands arbres.; à ce moment-là, son ami aurait dû se rappeler son projet et aller checher cinq autres personnes dans la valée et former un groupe de sept personnes qui toutes ensemble lutteraient pour éliminer la Peur.
 Cette idée le plongea dans un souvenir encore plus ancien. La Peura avait été le grand ennemi des hommes durant leur longue et tortueuse histoire et Williams savait que la société actuelle était en train de se polariser de se polariser, donnant aux Intimidateurs la dernière occasion historique de prendre le pouvoir et d'xploiter les nouvelles technologies pour leurs objectifs propres.
 Il souffrait au point de vouloir rentrer sous terres. Les membres du groupe des septs devaient se retrouver, c'était d'une importance vitale. La situation historique était mures pour l'apparition de tels groupes.: si un nombre suffisant de ces groupes se formait, et si une majorité d'entre eux comprenaient la peur, alors seulement la polarisation pourrait être éliminée et l'on réussirait à mettre un terme aux expéreinces dans la vallée.

 Très lentement je pris conscience que j'étais revenu à l'endroit qui baignait dans une douce lumière blanche. Les visions de Williamsavaient pris fin, lui et les autres entités avaient rapidement disparu. Je perçus un mouvement derrière moi et me senti pris de vertige et égaré.
 Wil se trouvait à ma droite.
- Que s'est-il passé? demandai-je. Où est-il parti?
- Je l'ignore, répondit-il.
- Que lui arrivait-il?
- Il assistait à une Revue de Vie.
  Je hochai la tête.
- Sais-tu ce que c'est? me demanda-t-il.
- Oui, répondis-je. Les personne qui ont eu des expériences de mort imminente racontent souvent qu'elles ont revu le scénario de leur vie entière en quelques secondes. Il s'agit de cela, non?
  Wil réfléchit.
- Oui, mais la prise de conscience de ce phénomène a un grand impact sur l'humanité. La connaissance de l'Aorès-Vie nous ouvre des perspectives spirituelles nouvelles. Des milliers de gens ont eu des expériences de mort imminente; plus on les diffuse et plus on réfléchit sur le récit de leurs expériences, plus cette réalité s'intègre à notre compréhension quotidienne. Après notre mort, nous devrons réexaminer toute notre existence;et nous souffrirons de toutes les occasions manquées, de toures les circonstances où nous aurions dû agir mais ne l'avons pas fait. Cette perspective nous incite à mémoriser toutes les images intuitives qui nous viennent à l'esprit, à les garder fermement en tête. Nous vivons d'une façon moins passive. Nous ne voulons pas passer à côté d'une seul évènement important. Nous voudrions éviter de souffrir lorsque nous réexaminerons notre exitence plus tard, sinon, nous nous rendrons compte que nous avons tout gâché, que nous avons été incapables de prendre les décisions adéquates.
 Soudain Wil marqua une pause, relevant la tête comme s'il entndait quelque chose. Immédiatement je senti sune secousse dans mon plexus solaire et entendis à nopuveau le bourdonnement discordant qui disparut quelques minutes après.
 Wil regardait autour de lui. Des lueurs grises intermittentes scintillaient sur le décor blanc qui nous entourait.
- Quelque chose affecte aussi cette dimension, me dit-il. Je ne sais pas si nous pouvons maintenir notre vibration.
 Nous attndîmes. Les lueurs grises diminuèrent progrssivement d'intensité et le décor blanc redevenit d'un blanc uniforme.
- Rappelle-toi l'avertissement dans la neuvième révélation à propos des nouvelles technologies., ajouta Wil, ainsi que le commentaire de Williams à propos de ceux qui ont peur et essaient de maîtriser ces techniques.
- Et qu'en est-il du groupe des sept? demandai-je. Et les visions de Williams à propos d cette vallée au XIXe siècle? Wil, j'ai eu les même, moi aussi. Que signifient-elles?
 Le visage de mon ami devint plus grave.
- Il est prévu que nous voyions tout cela. Et je pense que toi, tu fais partie de ce groupe des sept.
 Soudain le bourdonnement augment de nouveau d'intensité.
- Williams a dit que nous devons d'abord comprendre pour parvenir à la vaincre, souligna Wil. Voilà notre porchaine tâche: trouver un moyen de comprendre cette peur.
 A peine Wil avait-il fini d'exprimer sa pensée que j'entendis un bruit assourdissant qui me fit trembler des pieds à la tête. Je reculai et Wil tendit le bras vers moi; son visage se déforma puis disparut. J'essauayit de rattraper son bras, mais il avait brusquement disparu aussi, et je tombai, impuissant dans un puits multicolore.

Fin du chapitre 2

 

 

 

 

Lecteur, si vous êtes jusqu'au terme de cette lecture, il faut mettre à profit la mémoire fraîche pour se lancer dans un débat intérieur.
En fait c'est bien de pas rester sur une simple lecture car, par prudence il ne faut que très rarement prendre les idées que soulèvent certains ouvrages à la lettre sans les soumettres au discernement personnel. A chaque instant, l'intellect doit rester créatif, c'est la règle d'or pour faciliter la progressions des esprits. Dans tous les cas il convient de les soumettre à son propre discernement et c'est ce que vous allez faire.
Contrairement à ce qu'affirme l'auteur,il n'est pas évident que la Peur soit à la source de tous les maux de l'humanité. La peur est parfois bonne conseillère quand elle incite à la prudence. Ce serait plutôt la CUPIDITÉ qui serait à l'origine de tous les maux que subissent les humains. Il faut bien admettre qu'à l'origine de l'humanité, du temps ou les hommes habitait dans les cavernes, l'instinct de propriété découlait directement de l'instinct de survie. Posséder des armes pour chasser et se défendre, un territoire pour le cultiver et se nourrir, c'était la base pour s'assurer un avenir à peu près correct. Avec le développement des sociétés, du niveau de vie, de la connaissance, cet instinct primordial de survie a fortement dérivé pour devenir ce qu'il est aujourd'hui, une sorte de culte du VEAU D'OR, une apreté à posséder sans limite qui est à l'origine de tous les conflits et guerres qui ont jalonné toute l'Histoire de l'humanité. La peur est le masque qu'utilise la cupidité pour détourner toute forme de réflexions à son sujet. Il est tellement plus facile de trouver un expédient identifiable comme la Peur pour servir de bouc-émissaire aux manquements et fautes des humains qu'ils commettent dans leurs agissements que de reconnaître qu'ils ont agit avec avidité car dans nos sociétés organisées et protectrices, la possession de biens matériels n'a plus la même importance.

C'est cela l'évolution. Comprendre que nos sociétés complexes implique la nécessité de comprendre que les réflexes primitifs deviennent des freins, des obstacles à l'évolution des consciences.

Car à tout bien réfléchit, il n'existe qu'une seule forme de Peur qui puisse servir d'excuse véritable, c'est celle de perdre la vie, sous la menace pressante d'une arme. De cette peur qui fait uriner beaucoup d'humains dans leurs pantalons et fait se gausser les bourreaux qui se trouvent momentanément du bon coté de la barrière...lesquels finissent par pisser dans leurs frocs quand leur tour est venu.

Cette peur de la mort est difficilement surmontable même quand elle trouve des explications vérifiables car scientifiques. Et c'est voulu ? Car avec les connaissances modernes, si l'instinct de survie ne fonctionne plus, les suicides se multiplieraient à la moindre contrariété menaçant directement la pérennité du genre humain/

Le chapitre 3 justement s'intitule « Surmonter la Peur »
Il vous faudra acheter le livre pour continuer ce voyage spirituel particulier, en souhaitant que le chapitre que vous venez de parcourir vous incite à le faire.

 

 

 

 


Je me suis procuré cet ouvrage en 1994 ou 95. A la réflexion, je trouve que façon dont il m'est parvenu est jonchée de co-incidences.
Inutile de dire que cet ouvrage a révolutionné la perception de ce monde où j'ai atterri malencontreusement et que je quitterai bien volontiers si la perspective de mourir ne me plongeait pas dans la terreur.. Un ouvrage de référence abondamment cité dans le site.

LA RADIOACTIVITÉ C'EST LA VIE

Voilà un ouvrage essentiel qui vous ouvrira l'esprit en vous proposant une approche scientifique totalement révolutionnaire.
C'est le premier livre de Pierre-Henri BARNEZET. Il est parvenu dans mes mains par coïncidence, justement pour se référer à James REDFIELD.
Cet ouvrage à bouleverser ma quête spirutelle personnelle, d'autant qu'il m'est apparu en même temps que les livres de Jean CHARON.

A l'époque, les théories développées par Pierre-Henri BARNEZET dans les dommaines de la cosmologie, de la chimie, de la biologie étaient à ce point révolutionnaires qu'elles prenaient en contre-pied les grandes certitudes de la science officielle. Puis peu à peu, dans les scientifques tendant de résoudre les contradictions entre les observations et les théories ont été amené bizarrement à revoir des concepts qui se rapprochent de ceux de BARNEZET.


Cliquez sur l'image pour vous rendre sur son site.

 

 

Une bonne image vaut mieux qu'un long discours voilà pourquoi figure le scan de cette page pour vous montrer qu'un ouvrage peut interpeller positivement l'esprit d'un individu en quête de sens. Ceci pour exprimer que Jean CHARON et Pierre-Henri BARNEZET pourraient bien figurer parmi les auteurs majeurs de cette fin de cycle, ou d'ère, car leurs idées novatrices et les spéculations qui en découlent préparent à une bouleversante révision de la cosmogonie générale et des des croyances religieuses...dépassées.

 

 

Selon l'auteur, Pierre Henri BARNEZET, voici les points essentiels qu'il faut retenir de ces ouvrages.

1) Les datations par la radioactivité sont beaucoup trop longues par rapport à ce qu'il s'est passé réellement (tu peux mettre un lien vers le début de ma page "chapitres 26 à 30" sur mon site).

2) Les planètes s'éloignent du Soleil par sauts quantiques déclenchés par des chutes de gros astéroïdes, et sautent, comme les électrons, sur des orbites de plus en plus éloignées du Soleil, ce qui n'exclut pas de lents éloignements pour stabiliser la planète quelques temps.

3) Il y a donc une zone de vie ou Mars était avant que la Terre n'y soit, et où Vénus sera quand la Terre n'y sera plus. (tu peux reproduire la page 40 ou la double page 40/41 du 1er livre)

4) La génétique des être vivants se modifie brutalement à chacun de ces "sauts quantiques", en fonction des nouveaux gènes "prémutés" dans l'ADN non-codant, qui devient brusquement codant, renvoyant l'ancien génome dans les archives de l'ADN non-codant.

5) Lors des sauts, la lithosphère peut se décaler, changeant la géographie. Par exemple, lors du dernier saut majeur il y a 12000ans, l'équateur était incliné de 30° par rapport à l'équateur actuel.

6) Des bouleversements de ce genre peuvent effacer toute trace de civilisations technologique, comme celle dite "des Atlantes" disparue à cette date.

Toute l'histoire terrestre et même des autres planètes est donc à réécrire en fonction de ces 6 données de base auxquelles s'ajoutent des données secondaires comme les inversions géomagnétiques à chaque décalage lithosphérique et/ou à chaque "saut évolutif". Actuellement, le champ géomagnétique accélère son arrivée au point zéro, passage obligé avant toute inversion.

Mes 2 livres inspirés depuis la mémoire de la nature sont donc un rétablissement vers la vérité que des sociétés secrètes essaient encore de nous cacher. (Malgré le fait que leurs connaissances "initiatiques" ont énormément dégénéré depuis 12000ans.). Le second livre est en ligne gratuitement sur mon site, et j'y fait des mises à jour régulièrement.

 

 

Nous vous rappelons que vous devez lire et interpréter les informations majeures qui fourmillent dans cet ouvrage en fonction de votre vécu et votre intuition et de votre discermement personnels. Vous pouvez à loisir les rejeter avec la plus grande violence ou y adhérer pleinement après l'avoir soumis à l'examen de votre discernement, c'est égazl. Mais à notre avis vous ne pouvez pas rester indifférent à ces nouvelles découvertes du paradigme dans lequel nous vivons.

LA RADIOACTIVITÉ C'EST LA VIE !

À ses débuts, l'univers était radioactivité. Plus tard, la vie est apparue dans des conditions de radioactivité pires que toutes celles qui inquiètent nos écologistes. Comme tout phénomène, la radioactivité est polarisée en deux opposés complémentaires et peut donc aussi bien véhiculer la mort que la vie. Mortelle à forte dose, elle est mutagène à dose modérée, engendrant des transformations vitales pour le meilleur comme pour le pire.

La radioactivité constitue aussi un agent fondamental de l'évolution des espèces en tant que « déclencheur » des grands sauts évolutifs qui se sont déjà produits des centaines de fois sur Terre et dont les causes intriguent toujours les paléontologues, parce qu'ils n'ont jamais trouvé les « chaînons manquants ».

Or nous sommes à la veille d'un tel saut évolutif : les informations accumulées depuis des millénaires dans notre mémoire génétique non codante vont brusquement coder — par l'action de la radioactivité naturelle et artificielle — et opérer la mutation rapide de l'être humain dans deux directions opposées, selon qu'on aura subi ou orienté la mutation, car nous avons la possibilité de gérer consciemment notre période mutagène : voilà la grande leçon de ce livre où l'approche rigoureusement scientifique débouche sur un tableau visionnaire du devenir de l'humanité !

NDW: ce livre a bouleversé ma vie. C'est le premier ouvrge qui m'a fait comprendre pourquoi les discours purement ésotériques et hermétiques figeaient des esprits rationnels comme le mien alors que sans aucun doute un appel mystique parcours nos vies depuis très longtemps. Cet ouvrage est certainement à l'origine de ce site.
Ce livre me paraît indispensable à toute progression dans la connaissance.

 

 

 

 


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LES MYSTÈRES DES SYSTÈMES DU MONDE

D'après son auteur, Pierre-Henri BARNEZET, l'édition de son livre est assez ancienne et comporterait de nombreuses erreurs. De plus, Pierre Henri BARNEZET est en conflit avec la maison d'édition et a préférer renoncer à la parution du livre en papier pour le mettre en ligne directement sur son site intitutlés: «LES INITIÉS INDÉPENDANTS»... tout un programme.

C'est une question de goût. Il apparait qu'il n'est pas toujours très aisé de lire sur un ordinateur ou un e-book. De ce fait beaucoup préfèrent encore lire sur un support papier, parfois lourd comme C'est cet ouvrage.

 

 

Pour vous rendre directement sur le site de l'auteur, il suffit de suivre la flèche ci-dessous.

 

 

 

 

 

 


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JEAN CHARON

Les travaux et les concepts du physicien Jean Charon ont bouleversé ma vie en 2001. J'en avais pris connaissance à une époque ou un évènement privé m'avait fait définitivement prendre conscience qu'il existait un autre plan de l'existence. Un plan divin, éternel.
Alors bien évidemment le concept d'électrons éternels, possédant des propiétés psychiques dites négentropiques, ont pris naturellemnt place dans ce que je venais de vivre.

Mais pouquoi m'épuiser à vous expliquer bien pauvrement ce que d'autres font avec infiniment plus de talents.

Place donc à cet article puisé sur le site SCIENCE ET CONSCIENCE

 

 

Jean Emile Charon était un physicien français mondialement connu. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, essais et articles scientifiques ou de philosophie scientifique.(L’être et le verbe, L’Ésprit, cet inconnu, J’ai vécu quinze milliards d’années, Mort voici ta défaite, l’Esprit et la Science, Etc..). Après sa mort, ses dernières notes furent publiées sous forme de testament spirituel sous le titre "Et le divin dans tout ça ?". Il était l'un des physiciens qui se sont mis à parler de l’esprit et de la conscience en disant que nous sommes faits de matière et d’esprit et qu'il est donc nécessaire d’avoir sur le problème de l’Esprit des notions aussi scientifiques que celles que l'on a sur la Matière.

Merci à Jacques Prévost pour ses excellents articles sur son site "Arts et Sciences, Hommes et Dieux".


Jean CHARON

Jean Charon disait que le monde n’est pas inerte et que l’Univers est entièrement vivant. "Je crois que l'Univers est sacré, mais je sens que l’objectif de cet Univers est de se faire connaître d’abord". Sa priorité était d'expliquer comment est faite la Matière, qu'il appelait " la psychomatière ", considérant qu'elle est à la fois matière et esprit. Pour cela, il a proposé un modèle représentant à la fois la partie Matière et la partie Esprit, l'éon, un élément matériel qui serait porteur de l’Esprit et de la conscience. Il pensait aussi que la vision mécaniste du Monde était en train de changer. On a d'abord pensé le monde créé par Dieu. Ensuite, on a pensé que le monde fait par Dieu était un monde de Matière. On arrive aujourd'hui à l'étape d'un monde fait de Matière et aussi d’Esprit, et l'on découvre que cet Univers est entièrement vivant. "À mon avis,disait-il, c’est la grande découverte de notre époque. On est au sein d’un Univers immense, et c’est un Univers vivant et raisonnable.".

Dans la pensée de Jean Charon, nous sommes faits d’une partie réelle, entropique, qui se défait à la mort, et d’une autre partie, qui est l’esprit, imaginaire au sens mathématique du terme, qu’il qualifie de néguentropique et qui ne peut pas régresser. Mais il ne faut pas diviser les choses. On est les deux à la fois, matière et esprit, comme tout l'univers. C’est inséparable, et c'est cela l’unité. La mort demeurera un mystère tant qu'on ne saura pas ce qu’est exactement la vie ni comment les particules vivantes se forment jusqu'à constituer un être organisé. À la mort du vivant, il subsiste quelque chose qui rayonne à l’échelle du cosmos entier. Dans ses livres, Jean Charon explique comment il a développé ce modèle, fait à la fois de réel et d’imaginaire, pour faire comprendre que les choses sont à la fois ce qu’elles sont et qu’elles sont aussi leur contraire. Nous vivons dans un Univers contemporain. Le passé reste le passé, le futur reste le futur, mais au présent nous sommes une partie de cet Univers qui a le même âge que nous. Cette position rompt évidemment avec la conception ultra matérialiste du Big Bang et pose l'hypothèse d'un univers en perpétuelle création.

 

 

La relativité complexe de Jean Charon, constituerait un prolongement de la relativité générale d'Einstein. Nous voyons qu'elle conduit à un "nouveau modèle" concernant la nature des particules formant toute la matière. Chaque particule, appelée "éon", (électrons et quarks), posséderait à la fois, un "dehors" porteur de ses caractéristiques physiques, et un "dedans" contenant ses propriétés spirituelles et situé dans un autre espace-temps, un espace miroir. Ce micro-univers, rempli de lumière nouménale à néguentropie croissante, présenterait des propriétés psychiques, disposerait d'une liberté de comportement, et mémoriserait de façon cumulative toutes les expériences vécues depuis son origine. Notre mémoire acquise et notre mémoire innée seraient de la sorte accumulées dans les multiples éons constituant notre corps. Notre Soi serait associé au psychisme de ces particules dont certaines, venant d'autres parties de l'univers, existeraient depuis le début du Monde. Toute l'humanité vivrait ainsi en nous.

Chaque éon pourrait être considéré comme un 'hologramme, un reflet, de l'univers entier. C'est en ces éons que notre esprit serait contenu. Les particules étant éternelles, notre esprit existerait depuis le début de l'univers et, après la mort, continuerait à participer à son devenir. Au fur et à mesure de l'évolution de l'univers, avec l'accumulation de l'expérience existentielle et vécue, l'expansion de la mémoire "éonique" construirait une complexité croissante des structures et du psychisme. Les éons conscients piloteraient les transformations physiques, chimiques, organiques et mentales nécessaires, tant à l'intérieur des corps vivants que dans tout l'univers. Tous les éons, les êtres et les choses seraient un jour reliés et en harmonie avec la totalité de l'univers.

 

 

 


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Auteur : Jean E. Charon
Chacun de nous sait bien que, tôt ou tard, la Mort viendra anéantir définitivement son corps. Mais, après cette mort corporelle, qu'adviendra-t-il de son Esprit ? ... Certes, toutes les religions du monde laissent espérer qu'il est immortel. Mais voici qu'en cette fin du XXe siècle pour la première fois la Science elle aussi découvre que l'immortalité de l'Esprit est une éventualité probable. Physicien, mais également philosophe, Jean E. Charon a montré dans L'Esprit cet inconnu, publié en 1977, que ses recherches en physique l'amenaient à jeter une lumière toute nouvelle sur ce que nous nommons "notre" Esprit. Les électrons, qui sont des particules entrant dans la constitution de notre corps, ressemblent à de minuscules "trous noirs", ces objets cosmiques qui intéressent tant les physiciens contemporains. Comme eux ils enferment un espace et un temps différents mais complémentaires de ceux auxquels nous sommes habitués.
Cet espace-temps nouveau possède des qualités qu'on est bien obligé d'appeler "spirituelles" : il mémorise les événements passés et les ordonne, à la façon dont notre cerveau médite et raisonne à partir des éléments de notre mémoire. C'est dans ces électrons "pensants", ou éons, que notre Esprit tout entier est contenu. Et comme ces particules possèdent, suivant les lois de la physique, une vie pratiquement éternelle dans le passé comme dans le futur, cela signifie que notre Esprit prend ses racines dans un passé aussi vieux que l'Univers lui-même et continuera, après notre mort corporelle, à partager l'aventure du monde jusqu'à la fin des temps.
C'est ce thème passionnant que reprend et approfondit Jean E. Charon dans Mort, voici ta défaite... II analyse notamment les quatre propriétés psychiques (néguentropiques) des éons : la Connaissance, la Réflexion, l'Amour et l'Acte. Propriétés qui ouvrent la voie à l'étude des "pouvoirs" mal connus de notre Esprit. Tout le langage symbolique des grands textes sacrés, Bible, Coran ou Bhagavad-Gita, apparaît comme traduisant une voix intérieure profonde et millénaire, riche de l'expérience vécue par l'Esprit au cours de l'évolution qui nous a précédés, une voix qu'ont su entendre les prophètes et les sages.
Est-ce que ce ne sera pas la tâche de la physique du XXIe siècle, que de développer cette étude de l'Esprit propriété la plus essentielle de la Matière, et de ses pouvoirs ?...

 

 

 

 

Étant donné que l'édition de cet ouvrage de Jacqueline BOUSQUET est épuisé j'ai fait le choix de vous présenter en lecture directe le chapitre 2.

Sachez que la version électronique intégrale est disponible à cette adresse:

http://www.arsitra.org/yacs/articles/view.php?id=1045&action=science-dans-la-lumiere-livre-electronique.

CHAPITRE 2
L'homme et la science

 

Une erreur ne devient pas vérité parce que tout le monde y croit.
Gandhi

 

Quelles conclusions tirer de la science moderne ?
L'homme est arrivé à un point où il doit changer sa façon de penser et trouver d'autres sources de raisonnement. Le matérialisme a complètement échoué, lesphysiciens ont dématérialisé la matière. Des pouvoirs occultes se révèlent chaque jour davantage. L'homme actuel, qu'on le veuille ou non, se spiritualise.
Une petite étincelle en lui s'éveille et doit tout enflammer, tout ce qui se rapporte à l'ancien mode de vie. Les Scientifiques, les vrais, ceux qui sont sans a priori, doivent comprendre, précéder ce mouvement et ne pas faire obstacle. C'est malheureusement le cas de ceux qui se cramponnent encore à leurs vieilles habitudes par calcul ou par ignorance. Le mouvement Gnostique Américain (1) a pris naissance à partir d'une réflexion basée sur les données de la Science Physique. Il aboutit à la connaissance de l'homme, et la phrase “Homme, connais-toi toi-même” inscrite au fronton du temple de Delphes est toujours plus que jamais d'actualité.

 

 

Voici venu le temps de la réconciliation entre la science et la religion. Il va falloir simplement trouver des expressions nouvelles qui permettront de dépassionner les débats, car certains termes idéologiques ont été par trop galvaudés, parce que totalement incompris par les gens qui les utilisent. Par exemple, des techniques de prières utilisées par des médecins qui, croyant avoir découvert une branche nouvelle de leur art, ont simplement rebaptisé ce qui est enseigné tout au long de la Bible comme technique de contact avec le “Père” ou l'Eternel.

L'Homme est actuellement parvenu à un point de l'évolution où il peut apprendre à connaître la Loi dont il est une expression. Les Gnostiques affirment : “On ne peut pas dire que notre vie n'a pas d'intérêt, mais elle n'a sûrement aucune importance”. Cela n'est pas tout à fait vrai. Tant que l'homme ne s'est pas reconnu et n'est pas arrivé à individualiser la force vitale, il est évident qu'il est régi par la loi de l'espèce et que cette dernière, étant universelle, ne peut connaître que l'espèce et ne peut donc préserver que l'espèce.

Que dit la Science ? La Matière n'existe pas; c'est un mot dénué de toute réalité puisque, si on l'analyse, on trouve l'Energie, et cette dernière se résout en quelque chose d'impalpable, d'irréel : énergie = matière = pensée. Les particules ne sont en vérité que des densifications de champs dont on ne peut les extraire.

Une particule (répondant au principe d'indétermination1, “le Hasard de Monod”, dont la durée de vie peut être de 10-28 secondes – le neutron sorti du noyau de l’atome a une durée de vie d’un quart d'heure), est sous-tendue par un champ qui, pour les Gnostiques, est la seule réalité de l'Univers. Ce champ est intemporel et acausal; il est à la base de tous les autres champs énergétiques qui ne diffèrent entre eux que par des variations de niveau d'énergie.

Les savants disent : “l'Univers ressemble à une grande pensée”. Essayons de comprendre cette pensée d'où émerge la vie, ainsi que nos rapports avec cette Energie-Une dont nous sommes issus. Schématisons le champ unitaire des physiciens par un cercle qui représente tout ce qui est potentiel, vie substantive universelle à partir de laquelle émerge le plus et le moins, l'actif et le passif nécessaires à toute manifestation.

 

 

L’Esprit et la matière

L'actif est le Père, le Je, principe de volition, de personnalité, agissant sur le passif, la substance, l'impersonnalité. Les deux états sont absolument inséparables, c'est “l'Animus Dei” de la Bible agissant sur “l'Anima Mundi”. L'esprit originateur se projette en + et en – afin de s'auto-connaître et, en disant “Je suis”, est à l'origine du mouvement. Le premier mouvement est celui des particules sur elles-mêmes, le “spin”. Le deuxième est la particule tournant autour d'un centre. Ceci est à l'origine de la création, que ce soit un atome, une molécule ou une galaxie. Un exemple pratique approchant peut être pris dans le phénomène qui se produit lorsqu'on dispose du sable fin sur une surface et qu'on procède à l'émission de sons. Les grains de sable se disposent alors à partir des vibrations selon des figures qui ne doivent rien au hasard. Ceci est le verbe agissant sur la substance et créant la forme qui, elle, procède du relatif, commencement de la multiplicité.

Il ne faut jamais perdre de vue le 1 en 3 originateur, l'esprit. Une idée précède toujours une parole. C'est l'Un se projetant dans la multiplicité et nous comprenons l'expression “l'esprit, source unique de tout ce qui est”.

Les physiciens parlent de création, de “vortex”1 ou anneaux tourbillonnant au sein du champ unitaire ultime. Ceux-ci vont persister indéfiniment et s'unir à tout ce qui leur est semblable (le même niveau énergétique) pour finir par former les atomes, les molécules et les formes que nous connaissons. Donc il y a, à l'origine, la Vie universelle d'où émergent le “Je suis” et la “Substance”, interagissant l'un sur l'autre : l'affirmation, acte volontaire, et la réponse de la substance impersonnelle, acte d'amour disent les ésotéristes et les religieux.

L’esprit se projette dans la matière afin d'avoir conscience de son existence. Son but unique étant de s'individualiser dans le “Je”, il y a donc d'abord le minéral, ensuite le végétal, l'animal, puis l'homme qui, à son tour, en se désanimalisant, apprend à dire “Je” comme son créateur. L'involution, c'est le travail de l'esprit descendant dans la matière; c'est l'universel, la vie Une, qui parvient au point ultime par la création d'un être capable de dire “Je”, donc d'individualiser le Moi, l'universel, et lui permettre d'aller plus loin; un être capable de reconnaître les lois de l'univers, de les personnaliser et de répéter l'acte créateur, mais cette fois sur le plan individuel.

C'est la théorie de l'octave : le redoublement de la série à un niveau plus élevé. Ceci est la renaissance, l'évolution faisant suite à l'involution. C'est l'humanité apprenant à dire “je suis”, puis ajoutant le qualificatif désiré. C'est à cause de cela qu'il est dit dans la Bible : “tu ne prendras pas le nom de Dieu en vain”. Le nom de Dieu est “Je suis”, et le seul fait de le penser ou de le prononcer met la loi en action. Le nom spirituel de toute chose est le Noumène1, ou être essentiel, manifesté par son phénomène, ou reproduction extérieure dans la forme.

 

 

L'ordre véritable est nom ou être essentiel, ensuite parole ou manifestation active de cet état essentiel, enfin vérité ou loi immuable de l'être passant en manifestation : les 3 en 1. Cela est aussi vrai de nous.

L'impersonnalité de la substance va répondre immédiatement à la suggestion et réaliser le désir, qu'il soit bon ou mauvais. Voici comment l'homme, devenu créateur par la conscience du “Je suis”, est lui-même l'artisan de son malheur lorsqu'il accepte mentalement les limitations et le mal. De par sa constitution même, il le crée.

Revenons à la physique : la constitution de la matière et de tout ce qui est se résout dans ce que les savants nomment “le champ unitaire ultime” ; il est hors du temps et de l'espace. Ce qui en nous peut seul lui être assimilé, et par conséquent agit sur lui, c'est la pensée.

C'est l'origine du pouvoir créateur de la pensée et la justification de la phrase de Jésus : “Il vous sera fait comme vous pensez”. D’où l’importance de penser juste, de croire juste, car la croyance devient un “concept” (de conceptus : enfant). Nos croyances sont nos enfants et nous déterminent. En fait, nous nous mettons au monde à travers elles. Notre demain sera conditionné par ce que nous croyons aujourd’hui.

Celui qui cherche ne doit pas cesser de chercher jusqu’à ce qu’il trouve, et, quand il trouvera, il sera stupéfié, et étant stupéfié, il sera émerveillé et il régnera sur le tout.

Evangile de Thomas

Gnostique : relatif à la science religieuse qui se dit supérieure aux croyances vulgaires. Gnosticisme : système de philosophie religieuse fondé sur l’intuition et l’illumination soudaine, et dont les adeptes prétendaient avoir une connaissance complète et absolue de tout.

Principe d’indétermination ou incertitude : on ne peut connaître à la fois la position et la vitesse d’une particule.

Spin : moment cinétique propre de l’électron ou de toute autre particule, dû à la rotation de la particule sur elle-même.

Vortex : tourbillon, disposition en cercles concentriques ou en hélice

 

 

 

 

Régis DUTHEIL a été Professeur de Physique et de biophysique à la faculté de Médecine de Poitiers, Médecin, chercheur, Directeur associé à la Fondation Louis de Broglie, il a écrit 2 livres: L'HOMME SUPERLUMINEUX et la MÉDECINE SUPERLUMINEUSE (ed SAND).
Dans le second livre paru en 1992, chapitre VIII : OUVERTURE POUR UNE MÉDECINE DU XXIÈME SIÈCLE, il rend compte de ma propre recherche et de la création de ce qu'il avait d'abord dénommé: "les structures sonores holophoniques" avant que ne soit choisi le terme générique de MUSIQUE MULTIDIMENSIONNELLE.

Résumé de l'éditeur:

Grâce aux nouveaux accélérateurs de particules, les physiciens arrivent à propulser des particules à une vitesse proche de celle de la lumière. A ces vitesses extrêmes, les lois qui régissent notre univers n'ont plus cours. Ces travaux en physique fondamentale ont conduit le Pr Régis Dutheil à construire un modèle rendant compte de la complexité de notre monde.

L'hypothèse ? Il existe un second univers complémentaire et symétrique au nôtre, où les vitesses sont toujours supérieures à celle de la lumière.

Dans cet univers, notre notion de temps n'existe plus puisque l'on peut se déplacer de manière instantanée dans le passé, le présent ou le futur. C'est univers que Régis DUTHEIL a baptisé «espace-temps superlimineux», n'est constitué que d'informations et de conscience: toutes les informations (passé, présent, futur) et la conscience de toute l'humanité

Dans cet univers, notre notion de temps n'existe plus puisqu'on peut se déplacer de manière instantanée dans le passé, le présent ou le futur. Cet univers, qu'il a baptisé ‘espace-temps superlumineux’, n'est constitué que d'informations et de conscience : toutes les informations (passé, présent, futur) et la conscience de toute l'humanité.

Une hypothèse qui rejoint les intuitions de certains philosophes de l'Antiquité et bouleverse les notions même de naissance et de mort.

 

 

EXTRAITS
page 187

La réincarantion et le nouveau modèle physique
Il est possible que dans l'avenir des études et des investigations sophistiquées permettent de confirmer la thèse de la réincarnation ou au contraire d'expliquer les cas analysés par une nouvelle hypothèse. Quoi qu'il en soit notre modèle physique de conscience nous permet de mieux comprendre ce phénomène en nous plaçant dans une logique temporelle différente de celle habituellement utilisée, même quand elle est relativiste.

En 1971, l'Allemand Gerhard R Steinhauser publie un remarquable ouvrage de réflexion intitulé "Les chronosautes"."
Pour la première fois à notre connaissance, l'auteur pose le problème de l'existence après la mort en termes de physique et fait même allusion au mur de la lumière. Il consacre aussi quelques pages aux problèmes de la réincarnation, contre laquelle il relève plusieurs objections (page 46): «La populations de la terre s'est accrue dans les dix dernières années de façon explosive et elle compte aujourd'hui près de trois millards d'individus? Il faudrait supposer un apport premanent d'âmes nouvelles qui ne se seraient jamis incarénes sur terre. D'où viennent-elles?»

Après avoir évqoqué la thèse des informations parapsychiques, de type médiumnique, qui pourrait expliquer nombre de souvenirs de vies antérieurs (thèse longuement étudiées par I. STEVENSON), il reprend:«Et pour conclure, si nous supposons que la vie continue après la mort, pourquoi les «âmes » devraient-elles absolument s'incarner toutes sur Terre et non sur quelques autres étoiles ou planètes? La dernière question indique que la théorie de la réincarnation date d'une époque où la Terre était encore considérée comme le centre de l'univers et où on avait aucune idée des possibilités de la vie cosmique.» ................